HUDDA et...

L'environnement

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Les atteintes à l'environnement peuvent entraîner la disparition irréversible d'espèces animales et végétales. Des zones géographiques se transforment en lieux interdits aux humains pour des centaines d'années. Une démarche écologique est donc une obligation universelle.

Chaque communauté et chaque individu se doivent aujourd’hui de réaliser cette prise de conscience et d’en tirer pour soi-même les conséquences sur les comportements à condamner et ceux à encourager. Ce progrès dans la prise de conscience et les comportements ne peut découler d’un nouvel impérialisme. Dans le passé, certaines régions du monde ont considéré que leur puissance militaire et leur bonne conscience pouvaient et devaient les conduire à imposer leur ordre à des peuples moins structurés. La même erreur ne peut pas être répétée aujourd’hui dans le domaine environnemental : oui, l’Amazone, Bornéo et d’autres régions vertes du monde jouent un rôle positif dans le bilan carbone de la planète ; non, ce n’est pas aux nations ayant inventé la pollution industrielle d’imposer un gel du développement des zones forestières. La communauté internationale est aujourd’hui suffisamment structurée pour que les diplomates puissent remplir leurs missions au service de l’ensemble de l’humanité.

Les ONG internationales sont dans leur rôle lorsqu'elles s'émeuvent d'actions ou de projets qu'elles considèrent comme contraire au bien de l'humanité. Le domaine de l'environnement est particulièrement sensible puisque l'environnement ne connait pas les frontières. Mais l’humanité s’est organisée avec ces frontières. Imposer des idées et des comportements sans tenir compte des cadres nationaux a trop souvent conduit à des formes de colonialisme. La démarche écologique doit davantage relever de la démarche du marchand que de celle du militaire ou du zélote. Ceux qui sont convaincus de l’importance d’un comportement écologique – et HUDDA en fait partie – doivent partager leur conviction que la notion de développement durable est une des belles inventions de la fin du XX ème siècle. Mais nous ne pouvons imposer un gel du développement du voisin sous prétexte que ses parcs nationaux sont bons pour notre santé en-deçà de la frontière